vendredi 25 juillet 2008

"Anthologie de la fessée et de la flagellation" par Alexandre Dupouy



"Après une importante introduction résumant l'histoire de la fessée et de la flagellation depuis l'Antiquité, l'auteur nous invite à vivre et revivre une variété de fantasmes et de fantaisies flagellomaniaques à travers une étude sélectionnée de la littérature du XVIIème siècle à nos jours. De quoi cautionner le retour dans nos moeurs amoureuses de l'engouement désuet et tendre pour le charme des globes rebondis aux chairs ardentes et rougies!"


"Avec des textes de :

Nicolas Chorier, Abbé du Prat, Jean-Baptiste Boyer d'Argens, Denis Diderot, Jean-Jacques Rousseau, Restif de la Bretonne, D-A-F marquis de Sade, Andrea de Nerciat, Mirabeau, Alfred de Musset, Comtesse de Ségur, Sacher-Masoch, Ernest d'Orllanges, Jean de Villiot, Guillaume Appolinaire, Pierre Mac Orlan, Fernando Pessoa, Marcel Proust, Pierre Louÿs, Robert Desnos, Boris Vian, Pauline Réage, Jean de Berg, Henri Raynal, Mario Mercier, Gabriel Chevallier, Anaïs Nin, Bernard Noël, Numa Sadoul, Robert Coover, Christiane Rochefort, Anne Rice, Joë Bousquet, Almuneda Grandes, Esparbec, Florence Dugas, Mai Boman, etc."


65 textes au total. Quand je suis tombée sur ce livre à la bibliothèque j'ai trouvé la quatrième de couverture appétissante... Je n'ai pas été déçue, je me suis régalée.

De la bonne littérature, selon l'appétit de chacun puisque les textes ne font que quelques pages et que l'on peut choisir de les lire dans l'ordre...ou pas.


Bon j'ai détesté le texte de Rousseau, ça m'a rappelé la bac de français, je n'avais pas réussi à lire Les confessions, les premiers émois sexuels de Jean-Jacques (même dix ans après) ne m'emballent toujours pas. Je n'ai pas accroché avec le Marquis de Sade, ouais ça arrive.

En revanche je vous conseille fortement le texte extrait de Thérèse Philosophe ainsi que les textes de Proust et Musset, même si vous avez sans douté déjà lu le premier, vous en reprendrez avec plaisir.





Pour finir un extrait de l'avant-propos de Jacques Serguine:


"SI J'ÉTAIS LEXICOLOGUE, je ne manquerais pas de soutenir que le mot fesse vient de fessée. Il n'y a pas de derrière innocent. Les derrières sont sournois, hypocrites, traîtres. Ils sont même adorables souvent. Alexandre Vialatte a-t-il dit que le derrière de la femme remonte à la plus haute antiquité? Eve en avait un. Adam le regardait. Il voyait la lune en plein jour. Pâle comme une opale et comme elle lumineuse. "Ce serait-y que tu me zieutes la brosse Adam?" "Non, le dos. C'est toujours le fruit le plus gros qui est le plus défendu. Mais ce qu'on me défend m'interdit, et rester interdit m'agace. Couche-toi en travers de mes genoux et je vais te montrer." Puis la suite. Il lui taillait des croupières. Cette occupation fut peut-être à l'origine des salles de jeux. Ah, quels jeux."


Je vous laisse découvrir la suite. Cette anthologie est un livre à (s') offrir!



jeudi 3 juillet 2008

La Décadanse & co

Je consacrerai prochainement un article aux textes polissons de Monsieur Gainsbourg.

Aujourd'hui Parlons : danses!

Elles sont nombreuses à avoir choqué.

Prenons le Tango, cette danse née à Buenos Aires fin XIXème a longtemps eu mauvaise réputation.
"On commence à danser le Tango dans des taudis et des lupanars, si bien que la nouvelle danse est vite associée à l'ambiance des bordels vu que les prostituées et les femmes de chambres sont les seules femmes présentes lors de ces réunions. L'univers très masculin de l'époque amène même les hommes à danser entre eux. D'ailleurs, le Tango est dansé de façon très "corporelle", il est provocateur, explicite; c'est une danse très éloignée des moeurs puritaines de la bonne société de le l'époque.
Peu à peu, des chansons vont venir accompagner le tango. Mais les paroles sont la plupart du temps très obscènes et leurs titres peu équivoques : "Con qué tropieza que no dentra", "Dos sin sacarla", "Siete pulgadas", "Qué polvo con tanto viento"... Nous laissons la traduction à ceux qui maitrisent la langue espagnole. Pour mieux imager nos propos, nous dirons que cette vulgarité se retrouve même dans la fameuse chanson "El Choclo" qui littéralement veut dire "épi de maïs", mais dans un sens très figuré
."
Extrait pris ICI


Idem quand Elvis Presley est apparu avec son célèbre déhanché, l'Amérique a tremblé.

Mais où donc que ça chatouille?

La danse met en mouvement notre corps, ce corps désigné comme sacro-saint par l'Église, aïe, ouille!

N'empêche que danser seul(e) c'est pas mal et en couple c'est encore mieux.

On peut apprécier la voix et le texte de Gainsbourg, fantasmer devant la très jeune Jane, la décadanse n'a rien à voir avec son homonyme, ouf!

mercredi 2 juillet 2008

A propos....


Edouard Manet "Olympia" 1863




"L'érotisme (du grec ἔρως, eros « amour ») désigne l'affection des sens provoquée par la perception d'une autre personne. L'érotisme se différencie de la sexualité et de l'amour, dans la mesure où l'origine de l'affection est l'attirance du corps pour la pulsion sexuelle, l'état émotionnel pour le sentiment d'amour, et le jeu psychologique pour l'érotisme.
Néanmoins, cette distinction n'est pas effectuée dans le langage courant. Ici, l'érotisme est principalement synonyme de sexualité, et se définit par une opposition à la
pornographie. Dans le sens de cette distinction, l'érotisme correspond à une excitation mentale, au contraire d'une satisfaction physique du désir sexuel.
L'érotisme est aussi un jugement
esthétique lié à l'attrait d'ordre sexuel. Dans l'art, l'érotisme caractérise notamment certaines représentations artistiques de personnes (nu en peinture, photographie) ou de scènes (littérature), et il s'oppose parfois à un jugement moral (indécence, pornographie)."




Cette définition copiée/collée telle que sur Wikipedia me convient à peu près.

Je vous propose un blog avec des extraits de littérature, des tableaux, des photos etc...

J'avais envie depuis un moment déjà de faire ce blog, en réponse entre autres à la pornographie ambiante mais aussi au puritanisme déplacé de certains.

Je garde à l'esprit que ma notion de l'érostisme reste subjective.

Bienvenue!